haut de gamme, mais accessible
Notre prise en main détaillée
Après le 14T Pro que nous avons pris en main il y a peu, c’est au tour de son petit frère, le 14T tout court, de passer entre nos mains. Petit frère entre guillemets, car les deux modèles arborent un écran de même taille.
La différence se fera donc sur le prix, puisque le 14T est proposé à 650 €, soit 150 de moins. Une seule configuration est disponible sur le marché français : 12 Go de RAM et 256 Go de stockage interne. En revanche, Xiaomi n’hésite pas à proposer quatre coloris : bleu titane, gris titane, noir titane et vert. On notera que cette dernière couleur utilise du cuir synthétique et non du verre pour sa coque.
Que propose la concurrence dans cette tranche de prix ? Samsung n’est pas réellement présent, puisque son S24 FE (que nous avons pris en main ici) émarge à 100 € de plus et son A55 à 150 € de moins. Honor peut glisser son 200 Pro (notre prise en main est là) qui est actuellement vendu 700 €.
La marque nous a prêté un exemplaire bleu titane pour notre prise en main.
Design et prise en main
De face, difficile de distinguer le 14T du 14T Pro, les deux smartphones partageant un écran identique avec donc une diagonale de 6,67 pouces pour un format allongé de 20/9e. Le taux d’occupation est de 89,1 % avec des bordures logiquement très fines : 1,7 mm à peine. Nous retrouvons la caméra frontale qui se glisse dans un poinçon et le lecteur d’empreinte digitale, toujours un peu trop bas à notre goût.
L’arrière du smartphone est en verre Panda X, un matériau développé pour Xiaomi. La finition satinée est agréable au toucher et surtout résiste très bien aux traces de doigt. On remarque rapidement que le 14T opte pour une coque totalement plate, à l’instar du Samsung S24 FE par exemple, alors que la version Pro affiche un profil plus bombé.
Le bloc photo semble, lui, identique. Il occupe une grande surface, mais il ne dépasse pas beaucoup, un plus pour limiter l’exposition aux chocs. Ledit bloc compte trois caméras et non quatre comme on pourrait le croire de prime abord. Les flancs au profil tout aussi rectiligne sont occupés à droite par les boutons. Le bouton de mise sous tension est strié : cela apporte une touche de classe indéniable et, surtout, cela permet d’identifier la commande sans avoir à regarder où l’on pose le doigt.
Ce bouton est placé à la bonne hauteur, tandis que la touche pour ajuster le volume du smartphone est un peu haute, mais elle est accessible à toutes les mains ou presque. En haut, le 14T conserve le port infrarouge, un classique de la marque, avec comme toujours l’application maison de télécommande universelle préinstallée.
À l’opposé, nous trouvons la prise USB-C et une trappe pour les deux nanoSIM. Le Xiaomi 14T propose deux haut-parleurs dont la puissance et la musicalité nous ont semblé bonnes. Le Dolby Atmos est présent, tout comme un égaliseur graphique complet. Le smartphone présente de belles finitions et il répond à la norme IP68. Son design est réussi bien qu’un peu moins recherché que celui de son grand frère.
L’écran
En attendant l’arrivée des mesures du Labo Fnac, nous vous invitons à consulter les détails de notre prise en main du 14T Pro pour en savoir plus sur cet écran.
En effet, les deux modèles se partagent exactement le même écran. Il s’agit donc d’une dalle AMOLED d’une définition de 1 220×2 712 pixels, soit une densité de 446 ppp. La fréquence de rafraîchissement maximale est de 144 Hz, mais, faute de technologie LPTO, le mode Dynamique s’exprime entre 60 et 120 Hz, passant à 144 Hz uniquement avec des jeux compatibles.
La luminosité est très élevée (1 600 nits HBM et 4 000 nits en pic), ce qui garantit un confort d’utilisation impressionnant en extérieur. Nous avons apprécié des couleurs précises une fois quelques réglages effectués.
Performances et interface
Le Xiaomi 14T fait lui aussi confiance à une mécanique signée MediaTek, mais le surboosté 9300+ de son grand frère cède ici sa place à un processeur plus sage, le Dimensity 8300 Ultra. Au programme de cette puce gravée en 4 Nm, un ensemble de huit cœurs, dont un Cortex-A715 capable d’atteindre la fréquence de 3,35 GHz. Dans le cadre d’une utilisation classique, l’ensemble nous a semblé fluide et agréable.
Cette mécanique est également à l’aise lorsqu’il s’agit de jouer aux titres en vogue. Certes, il y a des FPS en moins par rapport à la version Pro du 14T, mais il est possible de prendre beaucoup de plaisir en compagnie de notre cobaye du jour. Nous n’avons pu résister à la tentation d’exécuter quelques benchmarks : les résultats placent le Xiaomi 14T à la hauteur de la dernière génération de Google Pixel, des modèles plus onéreux. Donc le contrat semble bel et bien rempli, même si nous attendons les scores obtenus face au protocole du Labo Fnac pour en être véritablement certains.
La partie logicielle est identique à celle du 14T Pro. Il s’agit donc du duo Android 14 et HyperOS. Au programme, un ensemble riche en fonctionnalités, notamment en matière de personnalisation, stable et réactif.
L’intelligence artificielle est sans surprise présente avec l’intégration de Google Gemini et de multiples fonctions telles que le résumé de notes, les retouches photo avancées, la transcription de mémos vocaux, la traduction ou encore Entourer pour chercher. Il y a quelques bloatwares, une petite dizaine, mais la plupart correspondent à des applications que l’on retrouve aujourd’hui sur la majorité des smartphones Android.
Communications
Le Xiaomi 14T peut accueillir deux nanoSIM ou une nanoSIM et une eSIM. Le modem est signé MediaTek et offre une large compatibilité en matière de bandes de fréquences. De quoi atteindre en théorie un débit en download de plus de 5 Gbps.
Le wifi 6e et le Bluetooth 5.4 sont également présents, sans oublier le NFC. Les mesures réalisées par le Labo Fnac à l’aide d’un équipement de pointe et notamment d’une chambre anéchoïque vont permettre de saisir les capacités du smartphone en matière de captation des signaux. En pratique, nous n’avons rien constaté de négatif. Le Xiaomi 14T trouve rapidement le réseau avec des communications vocales de qualité et des débits Internet véloces tant en 5G qu’en wifi.
Photo
Le Xiaomi 14T arbore trois caméras pour former un trio très classique aujourd’hui. En effet, nous trouvons tout d’abord une caméra principale dotée d’une optique grand-angle qui correspond à un 23 mm argentique. Cette optique signée Leica affiche une ouverture ƒ/1,7 est associée à un capteur Sony de 50 Mpx. Le second module est un téléobjectif qui s’appuie lui aussi sur un capteur de 50 Mpx, qui est cependant différent avec notamment des photosites plus petits. L’optique ƒ/1,9 offre un grossissement x2 seulement. Enfin, un ultra grand-angle complète le tout avec une optique qui équivaut à un 15 mm argentique. Le capteur est un 13 mégapixels.
Les experts du Labo Fnac nous donneront des indications aussi complètes que précises quant aux capacités de ces trois caméras. Pour notre part, nous avons apprécié la qualité des clichés réalisés en extérieur par le grand-angle avec le pixels binning activé. Ils présentent beaucoup de détails et une netteté difficile à prendre en défaut. Les couleurs sont accentuées à moins d’opter pour le mode Naturel signé Leica.
Cette première caméra est plutôt à l’aise la nuit avec encore beaucoup de détails visibles grâce à un lissage appliqué avec parcimonie. La balance des blancs est précise et déjoue le piège constitué par l’éclairage urbain. Le téléobjectif se montre lui aussi très convaincant en journée en offrant un bon piqué et une dynamique fort appréciable. Un zoom hybride x4 plutôt doué est aussi proposé.
En basse luminosité, les clichés perdent un peu en naturel, mais le résultat est fort correct pour ce type de caméra. Quant à l’ultra grand-angle, il rentre dans le rang. Les images produites diffèrent de celles des deux autres caméras. Le contraste et la dynamique sont inférieurs. Les couleurs conservent cependant une certaine homogénéité avec les deux autres modules. La nuit, l’ultra grand-angle n’est pas vraiment à la fête, mais il s’en sort avec les honneurs avec, la plupart du temps, des clichés exploitables.
Les selfies sont bons, voire très bons, si la caméra frontale est dans de bonnes conditions d’éclairage. Les vidéos en 4K à 60 FPS sont excellentes. Elles offrent énormément de détails et une dynamique parfaitement servie par un autofocus qui parvient à suivre le rythme.
Autonomie
Comme son prédécesseur, le Xiaomi 14T embarque une grosse batterie de 5 000 mAh qui nous a permis d’atteindre une grosse journée et quelques heures supplémentaires pour enchaîner avec une soirée. Une bonne performance donc, mais sera-t-elle corroborée par l’impitoyable protocole du Labo Fnac ? Pour rappel, le 13T avait atteint un temps correct sans plus avec 11 h 03.
Pour la recharge, le smartphone accepte une puissance de 67 W, mais à vous de lui offrir le bloc secteur qui lui sied, car il n’est pas fourni. Pour notre part, nous avions justement un chargeur Xiaomi de 80 W sous la main. Il nous a permis de recouvrer 50 % de charge en 20 minutes et 100 % en 50 minutes. D’excellents temps de passage. Contrairement au 14T Pro, le 14T tout court fait l’impasse sur la recharge sans fil.
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